201 : c'rocky'gnoles.1 [bond>air]

[bond]
Le bond est si prodigieux qu'à son apogée il crie maman et qu'à la réception, impeccable, il dit merci.

[appréhension]
La perspective d'un atterrissage dans ces petites ruelles encombrées leur donne une si forte appréhension que le pilote les fait gentiment descendre de l'avion avant de se poser en douceur, plus loin.

[lui]
Sous l'auvent du porche de cette église mexicaine, une pancarte : il est demandé aux couples d'amoureux de respecter ce lieu et d'aller plutôt au parc, merci ; on ne pourra jamais rencontrer le curé pense-t-il sans déplaisir en prenant la main d' Ana Carlota.

[elle]
Sous l'auvent du porche de cette église mexicaine, une pancarte : il est demandé aux couples d'amoureux de respecter ce lieu et d'aller plutôt au parc, merci ; on ne pourra rencontrer le curé que quand on ne s'aimera plus pense-t-elle avec fatalité en se serrant contre Juan Pedro.

[air]
L'homme et le poisson se regardent en chien de faïence à travers les vitres de l'aquarium ; tiens ! il faudrait que je lui change son air pensa le poisson.


.:.

Explication au lecteur perplexe :
Ces c'rocky'gnoles sont un genre d'exercice de style inspiré de certaine lecture^. Un petit défi que je me lance !

Raconter en une seule phrase, si possible courte et simple, une anecdote, un souvenir, un fragment de rêve, une impression, ou une simple éructation de mon imagination.

Elle seront publiées de temps à autre par paquet de cinq. Donc ... à suivre !

5 commentaires:

cat a dit…

Après un moment de perplexité, j'apprécie ...

Ju a dit…

et ça se dit hermétique à la poésie!

clo a dit…

le bond me laisse perplexe même après réflexion !

maman a dit…

j'adore les réflexions des amoureux sous le porche de l'église mexicaine.C'est tout un roman sur les différences entre homme et femme. Félicitations, continue.

Pacolem a dit…

J'adore l'homme et le poisson !