259 : porto (& gaia)


Passée la frontière, après Zamora (où la concentration en magnifiques petites églises romanes est la plus dense que je connaisse), pluies diluviennes et brouillards intenses nous incitent à filer sans traîner jusqu'à Porto.
Au premier abord c'est une ville triste et peu amène : ciel gris et bas, ville sombre, circulation bruyante.


Ce n'est qu'après de longues heures de déambulation dans les ruelles escarpées des vieux quartiers, de flânerie le long des quais, de panoramas vertigineux du haut des ponts métalliques, de visites de lieux insolites, que Porto nous dévoile peu à peu son charme, son véritable visage.


Une ville qui, peu gâchée par le tourisme, peu ravalée par les bobos, peu fardée par les magasins chics, a conservé une authenticité, un naturel gommé depuis longtemps dans nombre d'autres villes européennes.

Vue depuis l'autre rive du Douro, à Villanova de Gaia où sont les entrepôts de vin de porto, la ville s'accroche comme un ancien tableau que rien n'est venu défigurer.



Il n'a fallu que quelques vers à une poétesse chère à nos cœurs 
pour transcrire à merveille l'essence même de cette 

2 commentaires:

clot a dit…

J'avais oublié ce très beau texte de Juliette !
Porto a en effet l'air d'être une bien belle ville, tes photos donnent envie !

ju a dit…

une ville saisissante et très poétique!

Souvenir rocambolesque d'un déjeuner dans un restaurant ouvrier de Vilanova de Gaia, où les grasses familles se remplissaient la bedaine puis le tupper-wear avec les restes de haricots blancs, tripes en sauce et autres brandades...

Souvenir romantique d'un petit resto déniché au coin d'un virage, recelant un magnifique patio carrelé où nous nous laissâmes séduire par la douce acidité du vinho verde.

Souvenir déroutant d'une époque sans enfant!

J'y retournerais bien!