223 : un sentier

Vaguement inquiétant ce trou obscur dans le mur végétal ! Il faut oser y pénétrer pour découvrir le charmant sentier qui fait le tour du petit parc^ .
Suivez-moi !

Nous pénétrons dans un obscur boyau creusé dans l'imposant massif de lilas. Il a plu il y a peu et lorsqu'on effleure les branches, on se retrouve copieusement douchés !

Peu à peu le tunnel humide s'éclaircit, le massif devient moins dense et l'allée des lilas s'élargit.

On commence à distinguer une clairière ensoleillée.

C'est la petite lande aux herbes sèches, parsemée de fleurs sauvages jaunes et mauves entre les touffes de graminées argentées ou dorées qui ondulent au moindre courant d'air. De l'autre côté sont les ruches que nous longerons par la droite. Le terrain s'élève lentement.

Nous débouchons ensuite sur un paysage bien différent : chênes, pins et genévriers, le sol est roux, jonché d'aiguilles et de pommes de pin. L'humidité et la chaleur ont fait pousser de nombreux champignons mais il y en a peu de comestibles hormis quelques bolets et coulemelles.

Après une courte descente en lacets, on tourne à gauche et l'environnement change encore : chênes rabougris et acacias.

Passons ensuite le long de la butte aux lapins où il n'y a plus de lapin depuis longtemps.

Et c'est un nouveau changement de végétation, plus dense et plus sombre.

Le sentier serpente entre acacias et épicéas.

Et débouche dans l'allée des mûres. Les ronciers sont nombreux et inextricables et la cueillette des mûres est une épreuve : entre les redoutables épines, les orties et les moustiques on a intérêt à y aller bien couverts ! Mais les quelques pots de confitures qu'on réussit à faire sont un tel régal qu'ils valent que l'on souffre un peu !

Puis c'est le retour à la maison par le vieux chemin creux.


Le tour n'a pas duré plus de dix minutes ! Mais cette mini balade devient bien plus longue avec de tout petits enfants qui y feront de multiples découvertes : avec un peu de chance on aura rencontré quelques faisans, de gros escargots, un hérisson, un lézard vert, un pic vert, une vipère, des sauterelles vertes, de gros scarabées et un couple de chevreuils !

10 commentaires:

cat machado a dit…

Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace el camino,
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
sino estelas en la mar.

Xavi via facebook a dit…

Rocky au pays des merveilles!!! tu aurais dû goûter à ces champignons "pas comestibles" et peut-être aurais-tu vu le lapin pressé, le chat bariolé et la larve fumeuse de pipe!! :P

visuelepreludes a dit…

c'est beau et tres bien car ainsi je me promène depuis mon fauteuil avec un Trappist a la main !.....

roch a dit…

Al andar se hace el camino : c'est comme ça que s'est fait ce sentier, il n'y avait plus qu'à enlever quelques souches et passer la tondeuse !

Inès via facebook a dit…

la ballade du séjour d'Irène et de Georges! Mais comment as-tu fait pour avoir du soleil dans ces photos??

Clo a dit…

J'ai découvert ce sentier lundi, lors d'une balade « avec de tout petits enfants », et effectivement, il nous a fallu plus de 10 minutes pour le parcourir :)
Beau boulot !

Julien a dit…

Elle a l'air chouette cette balade !
Y-a-t'il une aire de pique-nique ?

roch a dit…

Julien > ce n'est qu'une vaste aire de pique (ronces, orties, moustiques ...) - nique (qui tu veux ...)

Pacolem a dit…

Je n'ai pu entretenir ce sentier limitrophe depuis plus d'un an et les lilas poussent n'importe comment !
Il n'y a pas d'épicéas dans ce secteur, mais des douglas, quelques pins grandis et des laricios.
Près de la route quelques anciens pins sylvestres.
Personne n'avait jamais pris de photos de ce chemin !

maman a dit…

bravo catherine pour ton espagnol;
l'orée de ton chemin creux, Roch, m'a fait penser au début du chemin dit "de Nathalie" par opposition au chemin de "la Claudine", chemin où la première fois que je suis venue voir "le château de Bonnevaux" avec ton père et Papy Nathalie a fait sa sieste !1957, elle avait l'âge de Gaston... dde siècle en siècle, de génération en génération